sábado, 7 de junio de 2014

Fase B - Día 3

          
Preparo las sardinas de ayer, unas en vinagre y las otras en ensalada para llevar en la excursión. Cuando el desayuno está listo, despierto a la tripulación, con ópera ¡que se note que estamos en Italia! Cogemos todo lo necesario y nos vamos a por los vehículos. 

Llegamos de la excursión, con un hilo de agua tratamos de ducharnos y rellenar agua al barco empalmando mangueras. Pongo la música de Cabo Verde  y afrobrasileña que tan buenos recuerdos me trae y me pongo a redactar la memoria del día.
Los domussi son unas casas de paredes de lava y techo en cúpula con unos canales pintado de blanco que sirve para recoger el agua de lluvia, afortunadamente casi todas las casas de la isla siguen ese modelo que tan bien armoniza con la naturaleza. En Scauri subimos al cementerio desde el que hay unas magníficas vistas, ¡lástima que los que allí descansan no puedan participar de ellas!





Vemos los campos con vides que producen luego el MOSCATO PASSITO, ese vino dulce licoroso que tanta fama tiene.




La siguiente parada es el lago SPECCIO DI VENERE “el espejo de Venus” en realidad es un cráter que se llena de aguas freáticas y termales, su fondo está lleno de fango sulfuroso, sus orillas recuerdan las playas caribeñas, allí nos damos el primer baño de la temporada.







De ahí, a los baños termales de CALA GADIR,  que salen dentro del agua en unas bañeras naturales, se alterna agua fría del mar y caliente de las termas, vamos una delicia en plena naturaleza.





Comemos en el ARCO DEL ELEFANTE, una cala de aguas transparentes en plena colada de lava.





Después de muchos intentos conseguimos llegar a la cima de la MONTAÑA GRANDE 867 m. desde la que se divisan otros volcanes menores y el paso de los halcones de Europa a África.




El SESI es una construcción de unos 1.700 años A de C. en forma de cono truncado con un camino en espiral al exterior, en el que se abren tumbas. Está emparentado con los nuraghi sardos y algunas construcciones en el sur de España.





Una flor de alcaparra nos despide la jornada.




En el barco Dani prepara una barbacoa… de carne, como Dios manda.
Luego iremos a mandar la crónica y ver los correos, ya que a partir de mañana no tendremos cobertura en el viaje a GOZO, que es la isla menor de Malta, aunque hay otras dos todavía más pequeñas: COMINO y COMINOTO.


MAITE:

Voy a tener que empezar a escribir todos los días, mi cabeza es un caos, es todo tan intenso que al final se mezclan los días, lo que hemos hecho ….. a partir de mañana DISCIPLINA  jajjjjjjaa

Ya estamos todos, les costó llegar pero llegaron, ayer llegamos a Panteleria, barbacoa con unas sardinitas, tertulia y algún gin tonic, todo perfecto el grupo funciona y muy bien, esta segunda fase promete.

Panteleria, que decir, preciosa ésta isla, hoy ha sido día de baños calientes y fríos Marce ya ha colgado las fotos, el paisaje, las casas todo una “pasada” y por si fuera poco hoy barbacoa de carne hhhhhummmmm!!!! 
Sigo disfrutando de esta “luna de miel” tan especial que nos brinda el Raw Prawn. Musus a todos.



JEREMIE:

4/06 - Départ de Marseille.
A peine monté dans l’avion que déjà tout se négocie :
- Je peux avoir le hublot ? Je peux avoir la place avec ma femme ?
- quand c’est le duty free ? pourquoi y’a pas le duty free ?
L’avion s’agite, tangue et tremble au moins autant que les accents chantent et que les r
roulent,.
Après trois rotations épiques nous atterrissons enfin à Tunis.
La bande de joyeux lurons hispaniques m’attendent pile à l’heure à l'aéroport.
Il y a Josu et Maïte, un couple de Bilbao, et Marcel, 'el capitan'.
Pas le temps de niaiser, nous filons en direction de Bizerte, au nord de la Tunisie, où le
bateau est resté pour quelques jours.
Après avoir chargé les courses et préparé le matériel, nous prenons la mer pour Kelibia,
plus au sud sur la côte est.
De Bizerte à Kelibia, première nuit en mer :
Ce matin j’étais chez mes parents, et ce soir nous naviguons autour de la Tunisie !
Le temps est calme, la mer est belle.
Le cap Bon passe, la nuit tombe et au loin le golf et les lumières de Tunis apparaissent. La
lune fait un clin d'oeil au drapeau Tunisien au dessus de la côte, et les algues
phosphorescentes dessinent le trajet du bateau. Comme dans life of Pi quoi. sauf en
mieux.
Les dauphins font la gueule et restent cachés.
Nous arrivons tôt le matin à Kelibia, après 13h de bateau.
Kelibia est un port de pêche à la base, mais nous sommes autorisés à accoster.
Il est 6h du matin et tout le monde s’agite déjà depuis des heures. Ca pue le poisson, ça
crie, ça bouge dans tous les sens.
Les pêcheurs étendent leurs filets, les charpentiers réparent les vieux bateaux en bois et
la douane maritime vient réclamer son dû en or et en vin.
Retour à Tunis en voiture pour aller chercher deux Argentins, amis de Marcel depuis
longtemps.
En seulement un jour j’étais devenu trop fort en espagnol. Mais avec l'accent Argentin
c’est foutu !
Ce sont Dani et Claudia.
Nous en profitons pour faire un tour à sidi bou saïd (un bled connu). C’est très (très)
touristique, mais le village vaut quand même le coup d’oeil, avec ses maisons typiques
blanches et bleue et son charme méditerranéen
Nous terminons bien entendu par un thé à la menthe et une chicha.

L’enfer de la criée :
Kelibia marque la fin de notre passage en Tunisie. Pour dépenser les dinars restant,
Marcel me demande d’acheter des sardines. Les pêcheurs sont de retours au port avec du
poisson frais, et le vendent directement sur le quai.
Si vous voulez une image de la criée, le mieux c’est d’imaginer des traders en pleine
action, quand le cours de la bourse vient de se casser la gueule soudainement. Avec une
odeur de poisson terrible, le soleil qui tape, et aucun parachute doré pour celui qui ne
vend pas son bout de gras.
J’arrive au milieu de tout ça avec ma gueule de blanco, mes bonnes manières et mon
anglais d’Anglais.
Autant dire que tout le monde s’en fou.
Je me fraie un passage dans la foule mouvante. Dès qu’un bateau étale ses prises c’est la
ruée.
A force de gueuler Sardiña ! Sardiña ! je fini par attirer l’attention d’un gamin, qui me
montre un seau rempli de poissons.
Bon. Ca doit être ça une sardine. Je sais pas moi, en même temps je les ai vu que dans
des boites.
Ok, vale, 6 dinars les 3 kilos (1,5€), je risque pas grand chose, je prends.
Sauf que voila un autre type qui me dit ‘Non non non, c’est pas Sardines ça, moi j’ai des
sardines.’
Et il me tend un seau avec des poissons presque pareils, mais plus petits. Qui pour le
coup me rappellent bien plus les sardines de carrefour.
Il me propose 2kg pour 10 dinars. Je comprends que je me suis fait enfler par un gamin de
12 ans, et je lui dis que de toute façon je n’ai plus que 3 dinars. Il me dit que c’est bon.
Je rentre au bateau alourdi de deux gros sac de poissons, allégé de tous les dinars restant
et d’un peu de fierté.

Pantelleria : L’ile aux Tortues :
Réveil en fanfare ce matin. départ vers l’est en direction de Pantelleria, une île volcanique
Italienne.
Après quelques heures de navigation, l’ile se dessine au loin. Elle n’est pas très large
(40km) et toute en hauteur (800m).
A quelques miles de la côte, un bataillon de 5 tortues viennent, chacune à leur tour, vérifier
nos bonnes intentions.
L’ile ressemble vraiment à un repaire de pirates, d’autant que les maisons sont construites
avec la terre volcanique très noire.
La piste du minuscule aéroport fini rapidement au dessus du vide au centre de l’ile. Peutêtre
est-ce pour cela qu’il n’y a pas beaucoup de touristes.
Ici on vit la vita bella. nous faisons le tour de l’ile tranquillement, en fiat 500, les cheveux
dans le vent.
Le cratère principal abrite un lac, avec des plages de sable et une eau turquoise brulante.
Le tour de l’ile est parsemé de sources d’eau chaude naturelles. Des vignes recouvrent
une partie de l’ile et le maquis complète le tout.
Le soir, de retour au bateau, des anchois par centaines se jettent sur le bateau. Plus qu’à
lancer le barbecue pour finir la journée parfaitement.



2 comentarios:

  1. Que bien os lo pasáis!!!! Cuidado con el maestro parrillero, que es capaz de quemarte el barco, ya sabes vos como son esos argentinos de despistados, jajaja. Por cierto, no le dejes empezar con la masa madre!!!!
    Un abrazo a todos

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  2. Ja ja ja. Ya me dijo a mi que me la dejaria en guadia y custodia. Yo le conteste y que haria yo con ella. Mas que llamar a los delfines besos.
    Maria del Carme

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